Suite à des délits ou crimes, les sciences comportementales ont analysé les signes et comportements souvent similaires, de leurs auteurs.
Quels sont les comportements suspects ?
Face à une situation, un individu suspect se comporte de manière inhabituelle. Ses comportements verbal, para-verbal et non-verbal se modifient. Ses gestes deviennent inadaptés au contexte et parfois des réactions cutanées apparaissent. Certains comportements sont assez fréquents et reconnaissables, comme par exemple les mains dans les poches qui peuvent inconsciemment signifier la peur de se laisser entraîner par ses émotions ou pulsions. Les démangeaisons cutanées représentent également un signal subconscient par excellence.
Comment détecter ces comportements ?
Il est nécessaire d’être attentif à son environnement au quotidien, car chacun d’entre nous peut remarquer et signaler des faits, objets ou comportements pouvant indiquer un possible passage à l‘acte criminel ou terroriste.
Il faut faire appel à son bon sens et à son intuition. Si des incohérences apparaissent, il est alors indispensable de se demander si cela mérite un signalement. Il est essentiel d’apprendre à être observateur et attentif à son environnement.
Le Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN) affirme que « chacun a un rôle à jouer dans la prévention d‘un passage à l‘acte violent. En signalant un comportement dangereux, vous pouvez éviter qu‘un acte criminel soit commis. »
Les études comportementales au service de la sécurité privée
L’opérateur en vidéosurveillance ou l’agent pré vol, peuvent utiliser les études de ces comportements pour interpeller les individus avant qu’ils ne passent à l’action. Ces observations sont classées dans un chapitre intitulé la synergologie, mais cette science n’est pas toujours exacte.
Les équipes Seris préfèrent se baser sur leur expérience terrain et l’accompagnement des experts sûreté. Certains collaborateurs sont ainsi formés à l’observation de ces comportements non verbaux qui parfois mettent en éveil des signaux forts.
D’autres institutions telle que le Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN) intègre l’analyse des comportements dans leurs process. Ainsi, dans le cadre du plan Vigipirate (et de la fiche « signalement de situations suspectes »), la SGDSN évoque les actes précédant l’action. Pour en savoir plus : http://www.sgdsn.gouv.fr/vigipirate/signalement-de-situations-suspectes/
D’autres études sont en cours sur des comportements voisins ; elles devraient permettre notamment d’identifier les préparations de vols au sein des commerces.